chargement en cours

Chargement en cours

logo

Les coulisses

Les voix du film


Comment se glisse-t-on dans la peau d’un manchot ?

le peuple femelle : Romane Borhinger
le peuple mâle : Charles Berling
les enfants : Jules Sitruk

Romane Bohringer : Au début, ce n’est pas évident et très vite on finit par s’investir physiquement. Parce que les sentiments à véhiculer vous y poussent. Le corps se réveille. Et puis il y a une relation sentimentale tellement forte de Luc pour les manchots que sa présence aux séances, son écoute et ses conseils ont été plus que déterminants.

Jules Sitruk : La présence de Luc m’a aussi beaucoup aidé. Avec moi, ça faisait deux perfectionnistes. Parce que même si j’ai dû faire une cinquantaine de doublages (Birth, Ally Mac Beal, Le Seigneur des Anneaux, Godsend, Cinq enfants et moi, etc…), là c’était totalement différent. Plus proche d’un vrai rôle à incarner puisqu’il n’y avait pas de base de voix existante pour se repérer. J’interprète le bébé manchot qui veut vivre sa vie mais qui, en découvrant les dangers, préfère finalement ne pas trop s’éloigner de ses parents. Et puis, en plus, le manchot était mon animal préféré ! Et cela bien avant le film !

Charles Berling : La voix off, c’est toujours un exercice aussi passionnant que périlleux. Parce que complexe : tout doit passer par la voix. La marche de l’empereur est un film qui vient de loin à plus d’un titre ; Luc Jacquet dit qu’en Antarctique, devant le gigantisme de l’espace et sa puissance, on a tendance à chuchoter, comme pour ne pas déranger, alors ça vous pousse à une quête de justesse, de présence.

Romane Bohringer : Et quand cette adéquation fonctionne, image + voix, là c’est formidable. On se retrouve porté par l’histoire et les protagonistes. D’ailleurs quand j’ai visionné le film annonce, c’est la bande annonce d’une super production hollywoodienne que j’ai eu la sensation de voir !

Jules Sitruk : C’est en même temps de l’aventure et un conte. Avec de la morale et de l’émotion. Ce petit qui part, à la fin, il m’a donné des frissons !